L'Armée de Terre Cuite
Jeudi 19 février 2004
Xian Xian Armee armee tombeau tombeau qin Chine
Jeudi 19/02, Départ le matin pour le tombeau du premier empereur de Chine, Qin Shihuang Di, qui possède quelques milliers de soldats en terre cuite avec des chariots en bronze, très bien conservés. Il y avait trois fosses, mais c'était la première la plus imposante; la deuxième, encore en étude, n'avait pas de soldats découverts et les photos étaient interdites; la troisième, nous a permis de voir le quartier général lors d'une bataille, avec les généraux, les chevaux et les gardes. ....
La fosse n°1
Près de 6000 fantassins occupent la fosse n°1. Même si seulement un millier ont été dégagés, l’impression de rentrer dans un autre monde s’impose. Entre tombeau et champs de batailles, ces milliers de soldats, tous différents, sont comme une vraie armée, prête au combat, surgissant de 2000 ans d’oubli.
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| Vue des 9 colonnes. | Le bâtiment construit pour abriter la fosse. | Le hall gigantesque protège l'armée des intempéries. |
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| Les colonnes avançant vers l'ennemi. | Détails d'une des colonnes. | L'avant-garde! |
Les statues avaient été déposées suivant la position d’une vraie armée. Neuf colonnes se dirigent vers l’ennemi, sur chaque coté, une ou deux rangées de soldats protégent la formation en flanc-garde. L’avant-garde et l’arrière garde étaient elles sur trois rangs.
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| Détail de la coiffure d'un soldat. | Ces innombrables soldats sont figés dans l'attente depuis 2000 ans. | Il semble que l'on interrompe une discussion... |
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| Chaque homme est différent. | Les uniformes sont rendus de façon parfaite. | On distingue encore les mèches de cheveux. |
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Les soldats étaient placés à l’origine dans des tranchées parallèles recouvertes d’un toit supporté par des piliers de bois. Une révolte paysanne y pénétra pour s’emparer des armes et y mettre le feu. La chute du toit, entraînant la terre qui le recouvrait, détruisit les statues de terre cuite. C’est maintenant un travail formidable de reconstituer les statues d’origine.
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| On se croirait à Pompéi... | Des traces du feu sont encore visible. | Le bois a disparu, mais la forme est restée; ici les roues d'un chariot. |
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On distingue sur les levées de terre entre les colonnes de soldats, la trace des poutres d’origine; et dans certains cas, on distingue la trame des tapis de bambou qui avait été posés pour empêcher la terre de s’infiltrer dans les galeries.
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| jeux de lumière. | Au milieu des soldats, des chars tirés par quatre chevaux. | Certains conservent quelques traces de couleurs, mais l'exposition a presque fait tout disparaître. |
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| Dans l'hôpital, ils attendent de revenir à leurs positions. | Des travaux sont en cours pour essayer de conserver les couleurs. | Les chevaux et leurs maîtres sont rendus avec un réalisme qui a traversé les siècles. |
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On fond de la salle se trouve l’hôpital où, avec beaucoup de patience et de méthode, on reconstitue ces puzzles titanesques.
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Chevaux, cavaliers et conducteurs sont représentés dans des poses réalistes, avec un luxe de détail inégalé pour des œuvres dont le destin était d’être oubliées.
La fosse n°3
La fosse n°3 fut découverte en 1976. La disposition des figures, un corps de lanciers montant la garde de part et d’autres de quadriges, a fait naître l’hypothèse que c’était là peut être l’état major, chargé du contrôle des deux autres fosses.
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Les chars de bronze
La galerie des chariots en bronze abrite les deux quadriges de bronze mis à jour à 17 m à l’ouest du tombeau.
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| Les chars lors de leur découverte. |
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Char de combat. On distingue nettement l’arbalète du conducteur et sa réserve de flèches.
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Bien que ce char, sans doute réservée à l’empereur et conduit par un général, soit de taille réduite de moitié, il n’en pèse pas moins de 1200 kg.
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Le découvreur
