Guilin
YangShuo - Pêche aux cormorans
Mardi 24 février 2004
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Mardi 24/02, nous sommes partis de l'hôtel à 8h30 environ, pour aller faire une croisière sur la rivière Li. ...... Après cela, on est repartis pour faire une deuxième mini croisière sur des sortes de grosses barques de bambous comme les pêcheurs au cormorans que nous avons observé bien attentivement pendant la croisière. Pendant celle-ci, nous avons pu écouter une femme qui chantait pour nous des chansons d'amours. Sur le bateau, nous pouvions déguster des cacahuètes qui ont poussé dans les champs des paysans. En revenant, ..... ·
Comme toujours à Guilin, la moindre particularité locale est organisée en entreprise touristique. C'était aussi le cas pour la pêche au cormoran....
Sur une réserve d'eau aménagée, des dizaines de radeaux typiques attendaient les touristes pour une démonstration de pêche.
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| Les paillotes étaient posées sur deux ou trois radeaux traditionnels regroupés pour former une plate-forme suffisante. | Le spectacle continue … et pendant la cérémonie du thé, petite croisière sur la pièce d’eau agrémentée de chansons « live » au porte-voix… | Même si c’était un spectacle, ces minces radeaux, avec leurs cormorans comme passagers, apportaient une touche magique aux paysages grandioses. |
On avait déjà peine à y croire, mais cette séance de pêche avec des cormorans était sensée être un témoignage de la vie réelle des pêcheurs de Yangshuo; mais quand on vu des dizaines de radeaux équipés de paillotes à touriste, il a fallu se rendre à l’évidence qu’ici aussi ce serait un show. Néanmoins, même si tout était spectacle, spectacle il y avait quand même, et le détour en valait la peine.
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| C’était la fin de l’après-midi, et le calme de l’eau formait un miroir géant aux pics environnants, dessinant de manière éphémère des formes propices à l’imagination. | |
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| Les panoramas de pitons karstiques ne sont pas le seul attrait du voyage à Guilin. Il y a aussi cet oiseau au long cou, posé, telle une figure de proue, sur les frêles radeaux en bambous: le cormoran. Grand consommateur de poissons (il peut en engloutir jusqu’à un kilogramme par jour), il est dressé pour la pèche par les riverains du Lijiang. | ||
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| Le cormoran doit ses talents de pêcheur à un handicap: à la différence des autres oiseaux, son plumage n’est pas huilé, et ses plumes, gorgées d’eau, lui permettent de descendre vers le fond de la rivière à la manière d’un scaphandrier lesté de plomb. Un lacet noué autour de sa gorge l’empêche d’avaler les poissons, qu’il vient régurgiter sur le radeau de son maître. Celui-ci entretient une relation particulière avec ses oiseaux, précieuse source de revenus. | ||
Un cormoran dressé se négocie entre 1500 et 2000 yuans, un investissement qui peut être amorti sur une année, l’oiseau pêchant en moyenne de 600 à 100 kg de poissons. Sa reproduction fait l’objet des plus grands soins. Les couples nidifient sur le bateau de leur propriétaire, au moment de la fête du printemps. Le cormoran peut servir son maître pendant une quinzaine d’années. La relation entre le maître et l’oiseau est telle qu’à sa mort, l’oiseau n’est pas mangé, mais enterré, comme un vieux compagnon de labeur.
