cite interdite

La cour extérieure au sud comprend les Trois grandes salles, la Salle de l’Harmonie suprême (Tai He Dian), la Salle de l’Harmonie parfaite (Zhong He Dian) et la Salle de l’Harmonie préservée (Bao He Dian), c’était là que l’empereur siégeait avec ses ministres et que se déroulaient les grandes cérémonies officielles qui rythmaient la vie de l’empire.

Baohe hall: Palais de l’harmonie préservée
Hall of supreme harmony Zhonghe hall: Palais de l’harmonie du milieu
Gate of supreme harmony Taihe hall: Palais de l'harmonie suprême
Meridian gate Taihe gate: Porte de l’harmonie suprême : Cour du sud
Wumen Gate : Porte méridienne : La porte du sud

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La porte du méridien est la première porte de la cité interdite. Elle fut le témoin de nombreuses cérémonies militaires: départ de l’armée, retour triomphal, présentation de prisonniers, … Elle ouvre sur la place de l’harmonie suprême.


Le fossé avant d'arriver le soir à la porte du sud.	la porte du sud - entrée de la cité interdite.

Cette place précède l’audience de l’extérieur. Elle est remarquable par son austérité, et la présence de ponts de marbre enjambant une rivière bordée de balustrades.


On va à la porte de l’harmonie suprême en enjambant la rivière aux eaux d’or. Cinq ponts franchissent la rivière qui est bordée sur tout son parcours de balustrades de marbre blanc délicatement sculpté.

Quelques vues de la place méridienne.

Vue de l’intérieur de la citée, la porte du midi, puissante et majestueuse, se compose d’un bâtiment central surmonté d’un pavillon à double toiture de tuiles vernissées jaunes, couleur impériale, et à neuf entrecolonnement en façade. Du haut du pavillon central, l’empereur présidait les parades militaires et proclamait le nouveau calendrier. L’usage des trois portes était précisément établi: celle du centre était réservée à l’empereur, à l’impératrice le jour de son mariage, et chaque année aux trois lauréats du concours impérial le jour de leur nomination; celle de l’Est voyait passer le cercueil des empereurs et des concubines.

Aujourd’hui c’est principalement par le pont central que les touristes franchissent la rivière aux eaux d’or, pour rejoindre la porte de l’harmonie suprême; auparavant, une stricte étiquette définissait, en fonction de leur rang, quel pont chaque dignitaire devait emprunter; seul l’empereur pouvait utiliser le pont central.

La porte de l'harmonie suprème

Neuf entrecolonnements, et une double toiture signifient le haut rang de la porte de l’harmonie suprême.

Dans sa chaise à porteur, l’empereur survolait la dalle en marbre placée entre les deux volées d’escaliers. Elle est ornée de dragons – le symbole impérial que l’on retrouve sur les bornes qui rythment les balustrades – jouant parmi les nuages.

Deux détails du plafond reprenant le symbole de l'empereur: le dragon.


Le lion monte la garde avec le globe sous la patte...	Brûle parfum.	Cette fois, c'est la femelle, avec son petit sous sa patte...


Les balustrades, les ponts, sont ornés de nuages sculptés évoquant la filiation céleste de l’empereur

Au nord de la cour extérieure qui peut accueillir 90 000 personnes, se dresse le plus vaste édifice de la cité. Ce palais rouge et or renferme le trône du dragon, ciselé et recouvert d’or, d’où l’empereur faisait rayonner sa vertu civilisatrice sur l’empire du milieu et sur le monde. C’est dans cette salle que se déroulaient les cérémonies les plus solennelles, comme les anniversaires de l’empereur, la fête du nouvel an ou l’intronisation d’un nouveau fils du ciel.

La Salle de l’Harmonie suprême (Tai He Dian), haute de 35,5 m, était aux temps des Ming et des Qing le bâtiment le plus haut de la capitale qui symbolisait l’autorité impériale. Cette Salle servait de cadre aux cérémonies qui marquaient de grands événements: mariage de l’empereur, remise de titre à l’impératrice, annonce de la liste des candidats reçus aux examens impériaux, cérémonies du solstice d’hiver, du Nouvel An, anniversaires de l’empereur, etc.


Détail du travail du bois.	Une des nombreuses dalles représentant la monde.	Un des brûles parfum en bronze de la cité.



La terrasse est ornée d’animaux symboliques: une paire de grues en bronze doré, associées à la longévité, et une paire de tortues à tête de dragon, du même métal, emblème d’immortalité. Aux deux extrémités, deux symboles de la rectitude impériale, un petit édicule où on plaçait une mesure à grain, et un cadran solaire.


On ne peut rentrer dans le palais...	... et il faut faire la queue pour apercevoir l'intérieur.	le plafond.

Vue de la cour de l'harmonie suprême, avec le dagoba blanc de l'île du parc Beihai au fond.

Par sa position centrale, le palais du Milieu réalise une sorte de trait d’union entre les palais de l’Harmonie Suprême et de l’Harmonie Préservée. Ses dimensions plus modestes, plus intimes, s’accordent à se fonction: dans cette salle l’empereur se recueillait avant de se rendre au palais de l’Harmonie Suprême.


Il y revoyait les textes des prières qui devaient être lues au temple du ciel et au temple des ancêtres. Chaque année il y examinait les semailles de la nouvelle récolte. C’est là également qu’il recevait les tribus des pays soumis et les mémoires adressés au trône.


Détail du plafond au dessus du trône.	Une des portes latérales.	Une des nombreuses vasques en bronze, réserve d'eau contre l'incendie.


La partie arrière du palais de l'harmonie du milieu.	Vue des balustrades.	Et ils montent la garde sur les toits, précédés d'un soldat sur une poule.

C’est dans cette salle que l’empereur des Qing offrait des banquets aux princes des marches de l’Empire et aux princes de sang, aux nobles et aux grands mandarins. A la fin de son règne, Qianlong y présidait en personne l’étape finale des examens impériaux qui ouvraient la voie à la carrière mandarinale. Ce palais termine l’audience extérieure et donne passage vers la porte de la pureté céleste, entrée de l’audience intérieure.


Le trône.	Le palais de l'harmonie préservée.	Dalle sculptée, dragons, vagues, nuages, ...

Derrière la Salle de l’Harmonie préservée (Bao He Dian) il y a un grand escalier dont les marches sont coupées par une dalle de marbre ornée de dragons. Cette dalle de 300 t sculptée à 100 km de Beijing fut amenée à cet endroit en plein hiver. Les transporteurs creusèrent des rigoles le long des routes, les remplirent d’eau qui se transforma en glace. Quand celle-ci fut assez épaisse, la dalle y fut glissée, tirée par des chevaux jusque dans le Palais impérial. Selon un écrivain, le coût de la construction de ce Palais équivaut à celui de construction d’une ville.